dimanche 3 avril 2016

Ce que l'on porte

Les cartables au long des années d'école puis de collège, puis de lycée où ils deviennent des sacs informes, des boges remplis de livres inutiles et ennuyeux, si lourds de l'impossibilité d'apprendre. La mémoire se dérobe, sauf pour quelques poésies pour la musique et le dessin. Ce que l'on porte, sur le dos, à bout de bras, dans des mains fragiles qui se déforment à la fin. Les sacs de courses, que l'on transportent immuablement du super marché à la voiture, de la voiture à la maison. Tous les enfants portés comme un trésor au creux des bras, au cœur des mains, sans jamais faillir. 

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